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SOMMAIRE:
05/03/2012 16:05-Les différentes races de chevaux
-Les robes
-Les marques blanches de certains chevaux
-L'alimentation du cheval
-Les besoins en eau du cheval
-Le comportement du cheval
-L'entretien du cheval
-Affronter l'hiver
-Les coliques
-Les petites blessures du cheval
-Les différents galops
-Les gifs animés
-Anatomie et morphologie
-Photos de chevaux
-Histoire et évolution du cheval
-L'âge du cheval
-Les allures
-Les aplonds
-L'identification du cheval
-Des chevaux et des timbres
-Les expressions (quotidiennes)
-Apprendre à dessiner les chevaux
-Adresses utiles
-Faire coucher son cheval
-Réflexe nerveu du cheval
-Comprendre les peurs du cheval
-Equipements du cheval et du cavalier
-Méthodes de dressage du cheval
-La communication entre l'homme et le cheval
-Mon cheval : Percée

Les différentes races
05/03/2012 16:02
Différentes races de chevaux

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le camarguais |
le pur-sang arabe |
le shetland |
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l'haflinger |
le shire |
l'andalou |
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le welsh |
le frison |
l'appaloosa |
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Taille: 1,40m à 1,50m |
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Taille: 1,50m à 1,62m |
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Taille: 1,05m |
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Taille: 1,40m |
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Taille: jusqu'à 1,80m |
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Taille: 1,52m à 1,60m |
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Taille: jusqu'à 1,35m |
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Taille: 1,50m |
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Les robes
05/03/2012 21:36
Connaître la robe d'un cheval est très important. Sa couleur permet de le distinguer et fait figure d' "Etat-Civil". On appelle robe l'ensemble des poils et des crins qui recouvrent le corps du cheval.
Les Robes Simples : à une seule couleur
Blanc : désigne toute robe qui paraît être de cette couleur, le blanc véritable étant excessivement rare. Il en existe plusieurs variétés. Le blanc mat ne présente aucun reflet brillant ; le blanc sale est d'aspect jaunâtre ; le blanc porcelaine, de teinte bleuâtre, provient d'une coloration noirâtre de la peau ; enfin le blanc rosé est dû à l'absence de pigment cutané.
Alezan : est formé de poils jaunes avec les crins de la même couleur, plus ou moins foncés. L'alezan possède plusieurs nuances. S'il est clair, il tire sur le fauve. Ordinaire, il a la couleur de la cannelle. L'alezan est foncé quand le poil s'approche du brun ; il est brûlé quand il rappelle le café torréfié. Enfin, il est parfois cuivre ou doré. On parle de crins lavés lorsque les crins sont plus clairs que le fond de la robe.
Noir : présente également diverses nuances, qu'il soit franc(uniforme), mal teint (certaines plaques sont plus claires que le fond de la robe, avec des reflets rougeâtres) ou jais (soutenu et brillant).
Café-au-lait : est clair, ordinaire ou foncé.
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Les Robes Composées : à deux ou trois couleurs
2 couleurs :
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séparées : les extrémités (crins et bas des membres) sont noirs, le reste de la robe est de couleur unie.
Baie : est composé de poils rouges sur le corps. On distingue le bai clair, le bai ordinaire, le bai cerise, le bai châtain, le bai marron et le bai brun. Toutes ces nunaces peuvent être claires ou foncées. En fait, un cheval baie est alezan avec les extrémités noires.
Isabelle : est formé de poils jaunes sur le corps. Il peut être clair, ordinaire ou foncé et présenter une raie de mulet et des zébrures. En fait, le cheval isabelle est café-au-lait avec les extrémités noires.
Souris : comporte des poils gris cendré sur le corps, qu'il soit clair, ordinaire ou foncé. Il peut aussi présenter une raie de mulet et des zébrures.
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mélangées : deux couleurs de poils sont mélangées sur tout le corps.
Gris : est formé de poils blancs mélangés partout à des poils noirs ou bruns. Il se décline en plusieurs nunaces. Très clair, il s'approche du blanc. s'il est clair, le blanc l'emporte sur le noir. Lorsque le blanc et le noir sont en proportions égales, le gris est dit ordinaire. Il est foncé dans le cas où le noir est plus important que le blanc. Un gris fer rapelle la couleur du métal et un gris ardoisé est un peu bleuâtre. Si la robe présente un petit bouquet de poils blancs roussâtre, elle est dite tourdille. Enfin, le gris étourneau est un mélange de tâches blanches et noires.
Aubère : ou pèchard, est formé de poils blancs et rouges mélangés ; il peut être clair, ordinaire ou foncé.
Louvet : rappelle la couleur du loup. La robe comporte des poils rouges ou jaunes mélangés à des poils rouges, à leur base, et noirs à leur extrémité. Selon les cas, le louvet est clair, ordinaire ou foncé.
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distinctes : la robe pie est composée de plaques disséminées sur tout le corps. Les unes sont blanches obligatoirement, les autres peuvent être noires, baies, ou alezanes.
Pie noir : tâches noires et blanches.
Pie alezan : tâches alezanes et blanches.
Pie bai : tâches baies et blanches.
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Lorsque le blanc prédomine, la robe est noir pie, alezan pie, ou baie pie.
Cette présentation peut se compléter par deux autres catégories, souvent passées sous silence en raison de leur rareté. Mais, elles se rencontrent néanmoins chez certaines races et rendent le signelement du cheval souvent rès difficile à établir. Tout d'abord, on parle de robes conjuguées lorsqu'elles sont composées de plaques disséminées sur tout le corps, de deux couleurs autres que le blancs. Ensuite, on cite les robes tachetées ou tigrées. De fond blanc, gris, bai ou alezan, elles présentent des tâches inégales, rouannes ou foncées, disséminées sur tout le corps et rappelant le tacheté de la panthère. Elles se retrouvent en principe chez certaines races du Danemark, du Hanovre et des bords du Danube.
Certaines races de l'ouest des USA, notamment les poneys indiens se distinguent par des robes de couleur indéfinissable en raison de leurs mélanges. Aucune n'entre dans les classifications énoncées ci-dessus. Elles ont subi de nombreuses hybridations depuis le 16ème siècle et ont pour ancêtres les chevaux des conquistadores de races ibériques souvent grises.
3 couleurs :
Rouan : est un mélange de poils noirs, blancs et rouges, le noir dominant aux extrémités. Le rouan présente plusieurs nuances. Il est clair quand le blanc l'emporte ; s'il est ordinaire, les trois couleurs de poils sont uniformément mélangées. Il est vineux, quand le rouge domine, et foncé lorsque le noir est majoritaire.
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Caractéristiques
- la robe
Caractérisée par une teinte uniforme et l'absence de poils blancs, la robe est dite zain ; rubican si le fond est bai, alezan, noir, ou isabelle ; pommelée lorsque le fond est parsemé de taches rondes de même couleur, mais de tons différents ; cap de maure si l'ensemble de la robe est plus clair que la tête.
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- les poils
Un cheval peut présenter aussi une raie de mulet, c'est à dire une ligne continue noire sur le dos partant de l'encolure et allant jusqu'à la queue. Enfin, un épi peut être spiralé ou penné.
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Les marques blanches de certains chevaux
05/03/2012 21:47
Les Balzanes : sur les membres.
Les balzanes sont des marques blanches localisées dans la partie inférieure d'un ou plusieurs membres. Il existe plusieurs types de balzanes, en fonction de leur étendue et de la partie recouverte du membre.
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| 1. Principe de balzane ; 2. Balzane à mi-paturon ; 3. Balzane sous le boulet ; 4. Balzane au dessus du boulet ; 5. Balzane à mi-canon ; 6. Balzane en haut du canon ; 7. Balzane au genou ; 8. Balzane à mi-paturon en pointe vers le boulet face externe ; 9. Balzane au boulet remontant en pointe sur le tendon ; 10. Balzane au boulet excluant la face externe ; 11. Balzane au boulet en pointe vers le haut et l'avant ; 12. Balzane au boulet en pointe vers le haut face externe ;13. Balzane à mi-canon en pointe vers le genou. |
Les marques blanches sur la tête.
Elles peuvent être de tailles et de formes différentes.
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Sur le front
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1. En-tête en étoile ; 2. Petit en-tête en pelote ; 3. En-tête en pelote ; 4. Losange fortement en-tête ; 5. En-tête en croissant ; 6. En-tête en poire renversée ; 7. En-tête effilé aux deux bouts ; 8. En-tête vertical fusiforme. |
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Sur le chanfrein
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9. En-tête vertical prolongé par liste ; 10. Fortement en-tête prolongé par liste débordante ; 11. Petit en-tête vertical prolongé par liste fine ; 12. Petit en-tête vertical prolongé par liste débordante ; 13. En-tête vertical prolongé par liste interrompue ; 14. Liste débordante déviée vers la droite ; 15. Liste débordante déviée vers la droite tachée de la robe. |
Remarque :
Si un sujet présente une tâche rose de duvet soyeux entre les naseaux, on dira qu'il est lisse entre les naseaux. Les ladres sont des zones de peau dépourvues de pigments et de poils, comme les lèvres et les naseaux. La raie de mulet est une bande sombre qui part du garrot et suit la colonne vertébrale jusqu'à la queue.
Certaines particularités dites individuelles facilitent l'identification d'un sujet ; elles sont représentées par des marques accidentelles formées par des poils blancs apparus à la suite de blessures, contusions, écorchures ou compressions par la selle, le harnais, ou le harnachement en général. d'autres marques accidentelles sont les cicatrices ou marques au fer. Il existe enfin des particularités indépendantes de la robe, il s'agit de dépressions musculaires localisées : le coup de lance (à la pointe de l'épaule), le coup de hache (au début du garrot).
L'alimentation du cheval
05/03/2012 17:27
| Ses besoins alimentaires | |||
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Comme nous, le cheval a besoin de manger une nourriture saine et équilibrée. Les apports alimentaires d'une ration bien conçue sont classés par catégorie telle que l'énergie, les fibres, les matières protéiques, les minéraux, les vitamines. |
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| L'énergie : | ||
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En France, pour exprimer les besoins en énergie du cheval, on utilise une unité de mesure particulière, l'U.F.C (Unité Fourragère Cheval). Par définition, 1'UFC est la quantité d'énergie nette apportée par 1 kilo d'orge (soit, autrement exprimé, une quantité d'énergie de 2200 kilocalories). Les besoins énergétiques varient donc en fonction du poids, du tempérament, du travail effectué et des conditions de vie. Les principales sources alimentaires d'énergie sont représentées par l'amidon des céréales et la celluloses des fourrages qui sont des "sucres" ou "glucides", et par les "lipides" ou "matières grasses" contenus dans ces dernières ou d'autres produits végétaux. | |
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Les fibres sont essentiellement représentées par les glucides membranaires des végétaux, autrement dit la cellulose. Elles ont une triple fonction : |
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| Les " fibres à mâcher " prolongent la durée d'ingestion et de mastication... et préviennent l'ennui qui guette le cheval entretenu au box sur une litière non comestible. | ||||||||||
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Les minéraux sont indispensables à l'organisme et ses productions. Ainsi, macro-éléments (calcium, phosphore, chlorure de sodium, potassium, magnésium et soufre) et oligo-éléments (fer, cuivre, zinc, manganèse, cobalt, iode, sélénium) interviennent comme régulateurs des fonctions de l'organisme. Il faut accorder une attention particulière au rapport phospho-calcique de la ration globale. Ce rapport doit se situer entre 1,5 et 2. Par exemple, un cheval de 500 kg au travail a besoin d'environ 20g de phosphore et de 35g de calcium. Les protéines : appelées également " matières azotées ". Elles fournissent des matériaux de construction sous forme d'acides aminés, essentiels dans les périodes de productions (gestation, lactation, croissance, travail musculaire.). |
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| Les vitamines : | ||||||||||
| Ce sont des substances organiques que l'organisme ne peut pas fabriquer lui-même mais qui lui sont pourtant indispensables. On distingue classiquement : - les vitamines solubles dans les graisses ou liposolubles, telles que les vitamine A, D, E, K. Leur stockage dans l'organisme est possible. Elles peuvent se donner par cure. - Les vitamines solubles dans l'eau ou hydrosolubles, telles que les vitamines C et B. Elles ne peuvent être mises en réserve dans l'organisme, et doivent donc être apportées quotidiennement par l'alimentation. | ||||||||||
| Comment satisfaire ces besoins | |||
| Le cheval est un herbivore, qui à l'état naturel, trouve dans l'eau et les végétaux tout ce qui est indispensable à sa vie. Avec sa domestication, son alimentations'est peu à peu diversifiée en fonction des ressources alimentaires locales et de son utilisation. | ||
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En France, comme dans la plus grande partie de l'Europe, l'alimentation traditionnelle du cheval au travail est à base de paille, de foin, d'orge et d'avoine. Cependant, avec le développement de l'équitation dans les villes ou à la périphérie, et la nécessité de réduire les coûts de stockage et de distribution, tout en s'assurant de la sécurité dans laquelle s'exerceront ces fonctions, on assiste à une modification des traditions. Ainsi, le cheval moderne ne mange pratiquement que des aliments présentés sous forme de granulés ou de floconnés qui sont des mélanges réalisés industriellement, à base d'ingrédients aux propriétés nutritionnelles connues. Le recours à l'aliment complet permet d'obtenir l'équilibre alimentaire le mieux adapté au cheval et à son niveau de performance. En effet, il permet de contrôler parfaitement le volume de la ration, la nature des protéines et des sources d'énergie, et l'incorporation des vitamines et des minéraux. A cette ration peut être rajoutée de la paille et du foin, qui serviront également à l'occuper. | |
| Le cheval adulte : | ||
| Les nutritionnistes distinguent les chevaux de loisir (travail léger ou moyen), des chevaux de sport (travail intense). Un cheval de promenade, ne demandant pas les mêmes besoins énergétiques qu'un cheval de compétition ! Quelque soit son activité physique, le cheval adulte a des besoins en énergie qui varient en fonction de la nature et le l'intensité du travail demandé. | ||
| Les poulinières et les poulains : | ||
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"Destrier" propose également des aliments spécifiques pour les poulinières et les poulains. En effet, les chevaux d'élevage vivent pratiquement en pâture tout au long de l'année. Leur ration alimentaire de base est composée de fourrages (herbe-foin). Pour satisfaire les divers besoins de leur organisme il est indispensable de distribuer un aliment spécifique, complémentaire de fourrage. En ce qui concerne la jument, c'est surtout à partir du 9ème mois de gestation et pendant la lactation, qu'il faut veiller à la qualité et la quantité des apports alimentaires. Chez le poulain, la complémentation doit être progessivement mise en place, en particulier vers le troisième mois, lorsque la production de lait maternel ne couvre plus suffisamment les besoins en protéines, vitamines et minéraux du foal. Nourrir un cheval avec de l'aliment complet est assez facile puisque normalement toutes les indications figurent soit au dos du sac, soit sur une étiquette l'accompagnant. Ainsi, en fonction du travail fourni par votre cheval, de son poids et de sa taille, vous saurez précisément quelle ration lui donner. Vous pouvez également vous faire conseiller par un spécialiste de chez "Destrier" pour déterminer les besoins de votre animal. |
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| Les aliments occasionnels | |||
| Le son : | ||
| Le son de blé est excellent, très rafraîchissant ; il sert en général de support à de la mélasse, il sert dans la préparation des mashes, qui sont des préparations humides. | ||
| Les mashes : | ||
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Ils évitent l'échauffement, et sont donc très utiles pour les chevaux fatigués ou fortement sollicités. Dans l'alimentation traditionnelle, il est utile de donner au moins un mash par semaine. Destrier propose des préparations toutes faites, à laquelle il suffit juste d'ajouter de l'eau. |
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| Les pommes et les carottes : | ||
| Elles constituent une très bonne source de vitamine A, et c'est une nourriture très rafraîchissante. Par grosses chaleurs, elles peuvent être données en repas léger de la mi-journée (il faut faire attention de bien les couper pour éviter une obstruction de l'oesophage). | ||
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Les besoins en eau d'un cheval
05/03/2012 17:48
Le cheval doit boire beaucoup. Il faut donc penser à assurer sa boisson dans toutes les circonstances, mais pas n'importe quand, ni n'importe comment.

Le cheval doit pouvoir boire à volonté ou presque. Dans certaines circonstances, mieux vaut freiner sa soif pour protéger son système digestif.
Après un effort important, ne laissez pas votre cheval boire de grandes quantités d'eau. Accordez-lui quelques gorgées, puis dessellez-le, débridez-le, bouchonnez-le le cas échéant. Il peut ensuite se désaltérer à volonté.
S'il fait très chaud, une eau fraîche risque de "geler" l'estomac du cheval : la différence de température provoque une contraction soudaine des tissus et des organes, qui risque d'entraîner des réactions digestives telles que des coliques. Mettez à disposition du cheval de l'eau à température ambiante.
En extérieur, lors de longues étapes en randonnée, l'idéal serait de faire boire les chevaux souvent par petites quantités. Sur le terrain, cela s'avère souvent difficile. Si vous parvenez à un point d'eau après une longue marche, ne laissez pas les chevaux ingurgiter d'un trait des litres d'eau. Attendez qu'ils se calment avant de les laisser s'abreuver à volonté.
Dans le box, étant donné leur hauteur, le seau d'eau ou l'abreuvoir automatique peuvent être salis par le crottin. Si le cheval a souillé son eau, nettoyez très soigneusement le récipient à l'aide d'une éponge propre et claire. L'eau qui surgit sous pression dans les abreuvoirs automatiques est très fraîche, voire glacée en hiver. Certains chevaux rechignent à la boire. Ils boivent davantage si l'on met à leur disposition une eau tiède.

Un cheval doit boire entre 20 et 40 litres d'eau par jour, parfois plus. Ses besoins varient selon son alimentation, selon le travail qu'il fournit et selon la température extérieures.
Le cheval au pré broute toute la journée. L'herbe étant riche en eau, l'animal absorbe une bonne partie du liquide dont il a besoin en mangeant. De fait, les chevaux sauvages ne boivent pas souvent. Ils se rendent au point d'eau deux à trois fois par jour, parfois une seule fois et s'abreuvent alors largement.
Le cheval vivant au box, en revanche, mange essentiellement des aliments secs : paille, foin, céréales ou aliments complets. Il a besoin de compenser ce manque de liquide en buvant fréquemment. S'il ne boit pas assez, le bol alimentaire devient trop sec et le transit intestinal peut être ralenti ou même bloqué, c'est la crise de coliques.
Il est parfois possible d'installer un abreuvoir automatique au pré. C'est très pratique, mais il faut le contrôler et le nettoyer quotidiennement. En hiver, les canalisations risquent de geler. Il faut prévoir un point d'eau de remplacement. Un grand abreuvoir collectif contient de grandes quantité d'eau. Cela présente des aspects pratiques, on remplit au tuyau et l'eau suffit à abreuver plusieurs chevaux pendant plusieurs jours.
Un tel abreuvoir se salit rapidement. Retirez les débris éventuels deux fois par jour et changez l'eau tous les trois à quatre jours. Régulièrement, récurez l'abreuvoir à fond afin d'ôter les mousses et les petites plantes qui se développent sur ses parois. En hiver, s'il gèle, cassez la glace et retirez les morceaux, elle se reformera moins vite. Un ballon à la surface de l'eau peut ralentir le processus de formation de la glace.
A défaut d'abreuvoir, on peut utiliser un simple seau en plastique. Attention, il ne doit pas avoir d'anse dans laquelle le cheval pourrait glisser un pied. Pour stabiliser le seau, placez-le au centre d'un pneu.
Dans l'écurie, si vous ne disposez pas d'abreuvoir automatique, fixez solidement un crochet à environ 1,1O m au sol (plus bas s'il s'agit d'un poulain ou d'un poney), afin de pouvoir y accrocher un seau. Choisissez un seau de bonne qualité, solide et rigide. Remplissez-le au moins quatre fois par jour et nettoyez-le chaque fois que cela est nécessaire
Le comportement du cheval
05/03/2012 19:49
Pour communiquer avec d'autres chevaux ou avec l'homme le cheval utilise tout son corps. Il est important de connaître ses différents moyens d'expression pour mieux comprendre les réactions de votre cheval.
La combinaison de plusieurs de ces moyens d'expression vous permettra de comprendre votre cheval et de prévoir ses réactions.
Les oreilles
Chez le cheval les oreilles ne servent pas qu'à écouter, elles sont aussi un moyen de communiquer et leur position permet d'interpréter leur attitude.
- Oreilles droites et en mouvement :
Le cheval est attentif. Il surveille son entourage. Dans la nature un ou plusieurs chevaux restent vigilants, les oreilles dressées pour déceler d'éventuels prédateurs.
- Oreilles tombantes sur le côté :
Cette position peut être signe de soumission, de décontraction mais également de sommeil (lèvres tombantes encolure basse) Attention certains chevaux ont toujours les oreilles dirigées vers l'extérieur ont les appelles "oreillards ".
- Oreilles dressées et tournées vers l'avant :
Le cheval est attentif. Il décèle un bruit qui l'inquiète et fixe ses oreilles vers sa source pour en découvrir l'origine.
- Oreilles légèrement sur l'arrière :
Attention il se commence à ce méfier de quelque chose ou vous commencez à l'exaspérer.
- Oreilles couchées :
Là il n'est vraiment pas content. Il peut devenir agressif. C'est aussi un signe de cheval mal dans sa peau (cheval laissé trop longtemps et trop souvent au box dont l'ennui se traduit une agressivité continuelle)
- Oreilles tournantes langue sortie :
L'entretien du cheval
05/03/2012 18:44
Ce mois-ci, nous initions une nouvelle série d'articles dans lesquels le Dr Barbara Maulet étudie l'équilibre biodynamique des pieds du cheval.
L'entretien des pieds et notamment la forme du sabot influent directement ou indirectement sur l'ensemble de la santé, du bien-être et de la fonctionnalité du cheval. De nombreuses interactions existent entre le pied proprement dit, les articulations, l'équilibre général, l'environnement et l'alimentation.
Loin de certaines polémiques à la mode, le Dr. Maulet propose une approche "holistique" résolument moderne et scientifique, que nous découvrirons au cours d'une série d'articles exclusifs.
Mettre des guêtres au travail est souvent un réflexe pour le cavalier. Réflexe en général conditionné par quelques années passées en club où, sur le plat, les chevaux restaient les membres nus, et lors de la séance de saut mensuelle, il fallait mettre « les protections ».
En pratique, comment savoir s'il faut utiliser des guêtres, et si oui, lesquelles ?
Mode d'emploi et shopping.
Contrairement aux apparences, c'est en février que les problèmes de peau des équins sont à leur apogée. S’ils semblent apparaître en été avec l’invasion des insectes (responsables notamment de la fameuse dermite estivale récidivante ou DERE) beaucoup de pathologies « naissent » en hiver et apparaissent notamment avec les premiers redoux du mois de février.
Dans les écuries comme dans les herbages, le problème du gel de l'eau des abreuvoirs se double de celui du gel des équipements d'adduction d'eau. Pour que les chevaux ne manquent jamais d'eau et pour éviter la destruction des installations, il est indispensable de gérer le problème en amont avec rigueur. Casser la glace chaque jour et emmener de l'eau en bidons sont des palliatifs contraignants, qui peuvent suffire en cas de gel passager dans des régions relativement tempérées.
Mais il existe aujourd'hui des équipements modernes à base de systèmes isothermes, électriques ou même géothermiques qui constituent des solutions réellement performantes face à cet éternel problème du gel.
Nous avons mené l'enquête.
Le mois dernier, nous avons longuement parlé du choix et de l'ajustement du mors de filet. Cette fois, c'est le mors de bride, et sa "cohabitation" délicate avec le mors de filet, que nous allons évoquer de façon détaillée.
Un cheval qui vit dehors toute l'année doit disposer d'un moyen de se protéger des vents dominants, de la pluie...et en été du soleil ardent.
Les abris d'herbage sont indispensables. Ils peuvent aller du plus simple au plus sophistiqué.
Par ailleurs, le conditionnement du foin et de la paille en balles rondes impose des contraintes de manutention qui nécessitent de bien réfléchir à l'agencement et au lieu d'implantation l'abri, qui n'est pas seulement dortoir mais aussi sallle à manger.
Le choix d'un mors de filet est complexe, car de nombreux éléments entrent en jeu.
Il faut considérer la morphologie de la bouche du cheval, et comprendre les caractéristiques des différents modèles de mors, avec leurs actions spécifiques et leurs différentes épaisseurs de canons.
Il faut également tenir compte du savoir-faire du cavalier et du niveau d’entraînement du cheval (son niveau de "savoir-comprendre") pour choisir le filet qui convient réellement.
Le bon choix d'une selle...c'est avant tout le choix d'une selle qui va bien au cheval...
On entend souvent parler de selles "sur mesures"...et ce sont les mesures du cavalier dont il s'agit le plus souvent.
Dans le souci d'un confort maximal pour le cheval, qui conditionne son bien-être au travail, et donc ses performances, penchons-nous aujourd'hui sur ce sujet essentiel : comment savoir qu'une selle est réellement adaptée à un cheval ?
Chez le cheval de sport -ou plus simplement le cheval qui travaille régulièrement- la tonte semble incontournable.
Pourtant, l'on voit de plus en plus de cavaliers amateurs qui refusent la tonte, la jugeant superflue, voire nocive car elle bouscule la physiologie du cheval à une période déjà rendue délicate par la mue.
On voit aussi des cavaliers qui couvrent très tôt leur cheval et peuvent ainsi faire l'impasse complète sur la tonte.
La tonte a-t-elle des inconvénients qui justifient d'y renoncer ? Et si l'on désire y recourir, quelles sont les précautions à prendre pour qu'elle soit parfaitement supportée par le cheval ?
Ouvrons le dossier.
Qu'il s'agisse d'un repos temporaire après une boiterie ou lors d'une convalescence, ou d'une simple mise au pré estivale de principe (comme c'est le cas pour les chevaux des centres équestres urbains qui ferment leurs portes en période de vacances) le séjour au pré apporte au cheval d'indéniables bienfaits. Mais le reprise de la vie en écurie et du travail doit suivre un schéma aussi méthodique que possible.
Le cheval n’a pas tellement besoin de variation dans sa vie, mais bien d’occupation. Vivant à l'écurie, le manque d'occupation constitue, avec le dressage inadéquat, la cause la plus importante de stress chronique et des problèmes de bien-être. D’où la naissance de la plupart des pathologies du comportement que l'on appelle dans le monde équestre les "vices d'écurie".
Comment lutter contre ces comportements ? Existe-t-il des remèdes efficaces ? Et est-ce réellement souhaitable de chercher à les contrer, alors que l’on suppose que leur exécution peut parfois apporter au cheval une compensation au stress ?
L'été, l'abreuvement du cheval revêt une importance particulière, du fait du risque de déshydratation, brutale on latente, notamment chez le cheval qui travaille, mais aussi, curieusement, chez le cheval au pré, dont l'abreuvement n'est pas toujours assez attentivement géré.
Comment équilibrer au mieux le bilan des entrées et des sorties?
La douche complète a d’évidentes utilités : propreté et esthétique bien sûr, hygiène chez un animal sorti de son milieu naturel, effet délassant et décongestionnant.
Mais la douche est tributaire de certaines contraintes : comportement du cheval, température ambiante et saison, niveau de travail musculaire effectué, et échanges thermo-régulateurs.
Explications.
Une récente étude vétérinaire met en avant l'intoxication mortelle de chevaux suite à l'ingestion d'une plante nommée Phytolacca americana, qui envahit notre territoire.
La plante, vivace, reste partiellement visible en hiver, sous la forme de cannes blanchâtres, et relance de nouvelles tiges vers avril/mai.
C’est donc le moment d’être vigilant, au cours de nos sorties en forêt. Même si cette année la saison est en retard, ces dangereuses plantes ne vont pas tarder à pousser : il est essentiel de savoir les reconnaître, et si possible, de les éradiquer des espaces où elles risqueraient d’être consommées par les chevaux.
La qualité des clôtures conditionne la sécurité des chevaux et celle des personnes, notamment lorsque les prés sont proches d’une route. La mise en place et l’entretien de clôtures solides, durables, adaptées et sans danger représente un important investissement en temps et en argent. C’est au printemps, lorsque la terre humide permet de planter facilement les piquets, qu’il est bon de songer à installer ou rénover ses intallations, en particulier avant de remettre les chevaux au vert.
Du fait de ses vertus énergétiques pour le cheval de sport, le foin “enrubanné” est souvent considéré comme un aliment de choix, adjuvant de la performance chez le cheval de sport.
Toutefois, certains soigneurs restent très réticents face à ce type de produit, dont l’odeur évoque celle de l’ensilage, classiquement donné aux bovins mais potentiellement générateur de coliques chez le cheval.
Que penser aujourd’hui de l’enrubanné ?
Les chevaux peuvent ils consommer, avec ou sans modération, ce fourrage moderne ?
Cheval Savoir fait le point.
Du fait de la multiplication des aliments pour les chevaux et de leurs caractéristiques nutritionnelles très variables, l’utilisateur à souvent du mal à objectiver ses choix. Le relationnel avec le vendeur, les propositions de sponsoring prennent le pas sur la logique zootechnique. Une démarche rationnelle consiste à analyser les rations proposées selon trois axes : la qualité, la facilité d’utilisation et le prix.
Dans son article assorti d’une vidéo didactique, Luc Tavernier nous a expliqué le mois dernier comment prendre les mesures nécessaires pour évaluer le poids et l’état corporel de votre cheval :
Estimez le poids et l'état corporel de votre cheval
Cheval Savoir vous propose ce mois-ci un module très simple d’emploi qui vous permet d’appliquer cette méthode pour estimer le poids de votre cheval.
Le rationnement du cheval est un mélange de théorie et de pratique. C’est la juste combinaison de ces deux types de connaissances qui permet de répondre à la demande physiologique du cheval.
Cheval Savoir entame une série d’articles ayant pour objectif de vous permettre de poser un diagnostic juste sur la qualité du rationnement de vos équidés.
Du fait de ses particularités anatomiques et physiologiques, et de sa grande sensibilité au stress, le cheval -particulièrement le cheval de sport- est très sujet aux ulcères gastriques.
Face aux classiques solutions médicamenteuses, un aliment nouveau, qui vient de faire son apparition sur le marché, semble ouvrir une autre voie dans la gestion des pathologies ulcéreuses.
Affronter l'hiver
05/03/2012 18:20
Il faut surveiller particulièrement un cheval lorsqu'il fait froid ou qu'une pluie continue ou cinglante est accompagnée de vent.

Lorsqu'il gèle, pensez à casser la glace de l'abreuvoir deux fois par jour. Un ballon en plastique flottant sur l'eau retardera la formation de la glace. Retirez bien toute la glace cassée, car elle maintient l'eau plus froide et favorise une nouvelle formation du gel.
Si les zones détrempées du pré commence à geler à leur tour, le cheval peut glisser. Recouvrez les zones verglacées de fumier, de sciure de bois ou de sable.
Lors des grands froids, augmentez la ration de nourriture, le cheval a besoin de calories.
Le sol durci par le gel peut endommager la corne des sabots si le cheval n'est pas ferré. Pour éviter que la neige ne s'agglutine en gros paquets sous les pieds, enduisez la sole de graisse à pied.
Si le sol devient très boueux, surtout aux abords des clôtures, de l'abreuvoir et de l'abri, épandez d'épaisses couches de paille ou de fumier, à renouveler régulièrement.

Un cheval qui a froid a l'air abattu, se tient sous lui et tête basse. Tâtez le tiers inférieur des oreilles : s'il est froid, le cheval a froid partout. Rentrez-le à l'écurie ou dans un abri, séchez-le et couvrez-le. Donnez-lui une bonne ration de foin et de granulés. Un bon pré doit comporter un abri sommaire à trois côtés pour protéger son pensionnaire des vents dominants.
Allez voir votre cheval chaque jour, au moins deux fois par jour s'il porte une couverture. Vérifiez le bon état des membres, des pieds et de la ferrure. Il n'est ni utile ni souhaitable de panser chaque jour un cheval qui vit dehors. La boue forme une carapace protectrice.
Si vous souhaitez monter votre cheval, il vous faudra le nettoyer. S'il est couvert de boue encore humide, disposez une couche de paille sur le dos de votre cheval et recouvrez-la avec une couverture. L'humidité sera rapidement absorbée.
Le meilleur moyen d'assurer au cheval une bonne protection contre le froid est de lui laisser son poil d'hiver, ainsi que sa crinière et sa queue. Les chevaux et poneys de race rustique sont adaptés aux rudesses du climat hivernal. S'ils sont bien nourris, ils n'auront pas froid. Mais certaines races de selle nécessitent plus d'attentions.
Si le cheval est tondu, il supportera mal le froid : une couverture est donc indispensable. Mais attention : elle peut tourner, traîner par terre, s'abîmer et surtout entraver ou blesser le cheval. On ne doit pas mettre une couverture au pré si le cheval n'est pas étroitement surveillé. Une bonne couverture de pré est imperméable, bien coupée et épouse la forme de la colonne vertébrale. Il est indispensable de posséder deux couvertures afin d'en avoir toujours une propre et sèche de rechange.
La communication
07/03/2012 19:52
Le "langage" du cheval
Selon Henry Blake (Je parle aux chevaux...,1997), tout langage est un code conventionnel destiné à communiquer avec les autres et à exprimer des idées, des sentiments, des intentions.
Evidemment le cheval ne parle pas dans un langage articulé comme celui de l'homme mais il possède un langage propre destiné à transmettre des messages à ses congénères ou à exprimer ce qu'il ressent. Comme les sourds muets dont il est impossible de nier qu'ils possèdent un langage constitué de mouvements, les chevaux ont aussi un langage constitué principalement de mouvements qu'ils produisent avec différentes parties de leur corps, de postures, d'attitudes affectant l'ensemble du corps mais aussi d'une gamme d'hennissements distincts.
Pour qu’un code fonctionne et soit efficace, il faut que :
- le même signe représente toujours la même chose; le code doit être limité pour rester compréhensif.
- le code doit être le même pour tous.
Code du cheval
Deux sortes de "langages" relativement bien connus sont présents chez le cheval. Nous tiendrons compte d'un troisième qui reste encore peu connu et exploré, souvent même contesté par les scientifiques :
- le langage sonore
- le langage corporel (par signaux)
- la perception extrasensorielle
En premier lieu, il est nécessaire de définir, chez le cheval, la notion de message. Un messagesignifie une intention, une menace ou une question, un sentiment ou une affirmation, exprimés par un cheval. Il existe aussi des sous-messages ; c’est une réponse ou le développement d’un message. Quelques messages sont transmis par des signes, par des sons, ou par une combinaison de ces deux. (Blake H. 1998)
Le langage sonore
Le langage sonore, varie selon le sexe du cheval: étalon, hongre et jument ont un registre complètement différent. Une série de notes peut signifier une chose pour un étalon et une autre pour une jument. Il est aussi important de tenir compte de l’âge du cheval: le poulain utilise des notes et une gamme de sons qui, cinq ans plus tard, seront totalement différents. Par contre, ils possèdent tous, que ce soit la jument, le hongre ou l’étalon une même gamme de notes et de tons qu’ils émettent de onze manières différentes.
Le cheval se sert de ses naseaux comme caisse de résonance. Il peut les faire vibrer, claquer, ou laisser passer l’air doucement entre ceux-ci. En ce qui concerne le hennissement, le cheval utilise ses fosses nasales ; le son de celui-ci dépend de l’intonation.
L’étude de ce "vocabulaire" est particulièrement difficile, car le cheval, contrairement à l’homme, n’utilise pas les sons en succession pour transmettre son intention. Il est important de signaler que le cheval associe souvent les sons et les signaux, un signal étant un mouvement quelconque (ex: tourner la tête, lever une jambe). Chaque cheval a son répertoire de sons comme il existe différentes langues chez l’homme. Selon une étude menée par Henry Blake (Penser cheval, 1998) les équidés utilisent environ quarante-sept "phrases", et cinquante-quatre sous-messages. L’erreur a été souvent d’attribuer une même signification à un son, ce qui a rendu la recherche difficile. Il existe cependant des messages de base (sonores) reconnaissables chez tous les chevaux, mais une sérieuse expérience est nécessaire, dans ce domaine, pour pouvoir les identifier.
Les équidés ont également la capacité de compléter leur message dans un hennissement en émettant un son complémentaire, cela peut le renforcer. Par exemple, un hennissement simple peut signifier "Viens ici !" En ajoutant un son, ce même hennissement signifie "Viens ici tout de suite !". Le changement de ton de la voix est également important ; un son plus grave devient plus autoritaire. Le volume sert au cheval lorsque celui-ci appelle ses congénères si ceux-ci sont éloignés ou invisibles.
Le contexte influence aussi la répartition des sons ; un cheval sauvage n’utilisera pas les mêmes sons qu’un cheval domestiqué. Le cheval sauvage est confronté à des situations totalement différentes, situations que le cheval domestiqué ne connaît plus ou pas. A titre d'exemple, la parade nuptiale ne sera pas connue d’un étalon domestiqué, non-destiné à se reproduire. Le cheval sauvage ne connaîtra jamais l’impatience de l’heure du repas apporté par l’homme, etc.
Le langage corporel
Le langage corporel (émis par signaux), a plusieurs buts :
- exprime une intention
- attire l’attention sur un objet
- exprime une " opinion "
Le langage corporel est plus régulier que les sons, et plus facile à interpréter. Les signaux sont communs chez tous (étalon, hongre et jument), ce qui enlève la difficulté d’interprétation rencontrée pour les sons. Il existe des exceptions cependant; le poulain aura des signes de soumission envers les chevaux adultes que plus tard il n’exécutera plus. Il est établi qu’entre soixante-dix et quatre-vingts signaux sont utilisés par le cheval.
Le cheval utilise tout son corps; naseaux, nez, bouche, yeux, oreilles, tête, encolure, peau, queue, jambes et pieds.
Le cheval qui pousse de son nez un congénère, le fait en signe d’affection ; une jument saluera son poulain en agissant ainsi.
La bouche peut s’ouvrir en signe de protestation, et le cheval peut mordre à l’occasion. Différentes sortes de morsure existent; la morsure "amoureuse", la morsure de la jument à son poulain (utilisation des lèvres) et la morsure de colère qui est exécutée à pleine dents.
Les yeux, contrairement à l’homme, ne peuvent guère exprimer une expression (peut-être à cause de l’uniformité de la couleur de leurs yeux) mais indiquent seulement une direction.
Les oreilles ont un éventail impressionnant de significations; couchées en arrière, elles sont signes de menace extrême. Pointées en avant, elles sont signes d’une grande attention portée vers l'avant. A moitié couchées, elles signifient une attention portée vers l’arrière. Tombantes elles indiquent le repos et il existe bien d’autres positions, avec pour chacune une signification précise. (Blake H. 1997)
La tête et l’encolure servent à attirer l’attention sur un objet ou à communiquer l’intention d’aller dans une direction. Ces deux éléments du corps sont très importants, car ils sont fréquemment utilisés.
La queue peut être utilisée en signe de protestation en fouettant l’air, ou soulevée pour une jument qui invite l’étalon à s’accoupler.
La peau peut traduire une douleur ou une gêne par un simple tressaillement ou une contracture.
Les membres, sont des armes offensives ou défensives. Les antérieurs comme armes offensives et les postérieurs comme armes défensives (ex: agresseur par derrière). Ils sont donc signe de menace; une jambe levée peut signifier que le cheval risque de taper.
Il est important aussi de distinguer deux types de mouvements: avertissement et menace. Ces deux notions ont un sens propre car elles dépendent de la vivacité du mouvement. Cela pourrait être comparé à la force de langage de l’homme. Mais c'est uniquement en connaissant bien l'animal qu'il est possible d'interpréter le sens du mouvement. (Blake H. 1998)
Perception extrasensorielle
La perception extrasensorielle, comme moyen de communiquer, est encore peu explorée. La perception extrasensorielle signifie tout ce qui est perçu sans l’intermédiaire des sens. Il serait donc possible de la qualifier de "sixième sens", phénomène souvent observé chez les espèces animales.Elle pourrait être définie comme toute transmission d’humeur et/ou d’idées, contrairement à la télépathie qui est une transmission de pensées. Le problème, c’est qu’aucune explication scientifique n'a pu être élaborée à ce jour. Toute personne connaissant les chevaux observe en permanence ce type de perception. Par exemple, il est très fréquent qu’un cheval nerveux en balade, ou lors du transport soit accompagné par un cheval expérimenté et calme. Le cheval qui s’agitait, se calme car il "sent" vraisemblablement la paix qui règne intérieurement chez l’autre cheval. Un cheval effrayé dans une écurie pourra en effrayer un autre même si celui-ci ne peut le voir, ni l’entendre. Selon, quelques études, ce type de communication est vitale pour la survie des chevaux. Un prédateur repéré par un élément du troupeau, alertera tout le reste du groupe même si ceux-ci sont éloignés et ne sont pas visibles. (Blake H. 1997)
La perception extrasensorielle sera implicitement reprise plus tard avec l’exposé des méthodes de Pat Parelli et Monty Roberts.
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