L'entretien du cheval

Ce mois-ci, nous initions une nouvelle série d'articles dans lesquels le Dr Barbara Maulet étudie l'équilibre biodynamique des pieds du cheval.
L'entretien des pieds et notamment la forme du sabot influent directement ou indirectement sur l'ensemble de la santé, du bien-être et de la fonctionnalité du cheval. De nombreuses interactions existent entre le pied proprement dit, les articulations, l'équilibre général, l'environnement et l'alimentation.
Loin de certaines polémiques à la mode, le Dr. Maulet propose une approche "holistique" résolument moderne et scientifique, que nous découvrirons au cours d'une série d'articles exclusifs.

Mettre des guêtres au travail est souvent un réflexe pour le cavalier. Réflexe en général conditionné par quelques années passées en club où, sur le plat, les chevaux restaient les membres nus, et lors de la séance de saut mensuelle, il fallait mettre « les protections ».
En pratique, comment savoir s'il faut utiliser des guêtres, et si oui, lesquelles ?
Mode d'emploi et shopping.

Contrairement aux apparences, c'est en février que les problèmes de peau des équins sont à leur apogée. S’ils semblent apparaître en été avec l’invasion des insectes (responsables notamment de la fameuse dermite estivale récidivante ou DERE) beaucoup de pathologies « naissent » en hiver et apparaissent notamment avec les premiers redoux du mois de février.

Dans les écuries comme dans les herbages, le problème du gel de l'eau des abreuvoirs se double de celui du gel des équipements d'adduction d'eau. Pour que les chevaux ne manquent jamais d'eau et pour éviter la destruction des installations, il est indispensable de gérer le problème en amont avec rigueur. Casser la glace chaque jour et emmener de l'eau en bidons sont des palliatifs contraignants, qui peuvent suffire en cas de gel passager dans des régions relativement tempérées.
Mais il existe aujourd'hui des équipements modernes à base de systèmes isothermes, électriques ou même géothermiques qui constituent des solutions réellement performantes face à cet éternel problème du gel.
Nous avons mené l'enquête.

Le mois dernier, nous avons longuement parlé du choix et de l'ajustement du mors de filet. Cette fois, c'est le mors de bride, et sa "cohabitation" délicate avec le mors de filet, que nous allons évoquer de façon détaillée.

Un cheval qui vit dehors toute l'année doit disposer d'un moyen de se protéger des vents dominants, de la pluie...et en été du soleil ardent.
Les abris d'herbage sont indispensables. Ils peuvent aller du plus simple au plus sophistiqué.
Par ailleurs, le conditionnement du foin et de la paille en balles rondes impose des contraintes de manutention qui nécessitent de bien réfléchir à l'agencement et au lieu d'implantation l'abri, qui n'est pas seulement dortoir mais aussi sallle à manger.

Le choix d'un mors de filet est complexe, car de nombreux éléments entrent en jeu.
Il faut considérer la morphologie de la bouche du cheval, et comprendre les caractéristiques des différents modèles de mors, avec leurs actions spécifiques et leurs différentes épaisseurs de canons.
Il faut également tenir compte du savoir-faire du cavalier et du niveau d’entraînement du cheval (son niveau de "savoir-comprendre") pour choisir le filet qui convient réellement.

Le bon choix d'une selle...c'est avant tout le choix d'une selle qui va bien au cheval...
On entend souvent parler de selles "sur mesures"...et ce sont les mesures du cavalier dont il s'agit le plus souvent.
Dans le souci d'un confort maximal pour le cheval, qui conditionne son bien-être au travail, et donc ses performances, penchons-nous aujourd'hui sur ce sujet essentiel : comment savoir qu'une selle est réellement adaptée à un cheval ?

Chez le cheval de sport -ou plus simplement le cheval qui travaille régulièrement- la tonte semble incontournable.
Pourtant, l'on voit de plus en plus de cavaliers amateurs qui refusent la tonte, la jugeant superflue, voire nocive car elle bouscule la physiologie du cheval à une période déjà rendue délicate par la mue.
On voit aussi des cavaliers qui couvrent très tôt leur cheval et peuvent ainsi faire l'impasse complète sur la tonte.
La tonte a-t-elle des inconvénients qui justifient d'y renoncer ? Et si l'on désire y recourir, quelles sont les précautions à prendre pour qu'elle soit parfaitement supportée par le cheval ?
Ouvrons le dossier.

Qu'il s'agisse d'un repos temporaire après une boiterie ou lors d'une convalescence, ou d'une simple mise au pré estivale de principe (comme c'est le cas pour les chevaux des centres équestres urbains qui ferment leurs portes en période de vacances) le séjour au pré apporte au cheval d'indéniables bienfaits. Mais le reprise de la vie en écurie et du travail doit suivre un schéma aussi méthodique que possible.

Le cheval n’a pas tellement besoin de variation dans sa vie, mais bien d’occupation. Vivant à l'écurie, le manque d'occupation constitue, avec le dressage inadéquat, la cause la plus importante de stress chronique et des problèmes de bien-être. D’où la naissance de la plupart des pathologies du comportement que l'on appelle dans le monde équestre les "vices d'écurie".
Comment lutter contre ces comportements ? Existe-t-il des remèdes efficaces ? Et est-ce réellement souhaitable de chercher à les contrer, alors que l’on suppose que leur exécution peut parfois apporter au cheval une compensation au stress ?

L'été, l'abreuvement du cheval revêt une importance particulière, du fait du risque de déshydratation, brutale on latente, notamment chez le cheval qui travaille, mais aussi, curieusement, chez le cheval au pré, dont l'abreuvement n'est pas toujours assez attentivement géré.
Comment équilibrer au mieux le bilan des entrées et des sorties?

La douche complète a d’évidentes utilités : propreté et esthétique bien sûr, hygiène chez un animal sorti de son milieu naturel, effet délassant et décongestionnant.
Mais la douche est tributaire de certaines contraintes : comportement du cheval, température ambiante et saison, niveau de travail musculaire effectué, et échanges thermo-régulateurs.
Explications.

Une récente étude vétérinaire met en avant l'intoxication mortelle de chevaux suite à l'ingestion d'une plante nommée Phytolacca americana, qui envahit notre territoire.
La plante, vivace, reste partiellement visible en hiver, sous la forme de cannes blanchâtres, et relance de nouvelles tiges vers avril/mai.
C’est donc le moment d’être vigilant, au cours de nos sorties en forêt. Même si cette année la saison est en retard, ces dangereuses plantes ne vont pas tarder à pousser : il est essentiel de savoir les reconnaître, et si possible, de les éradiquer des espaces où elles risqueraient d’être consommées par les chevaux.

La qualité des clôtures conditionne la sécurité des chevaux et celle des personnes, notamment lorsque les prés sont proches d’une route. La mise en place et l’entretien de clôtures solides, durables, adaptées et sans danger représente un important investissement en temps et en argent. C’est au printemps, lorsque la terre humide permet de planter facilement les piquets, qu’il est bon de songer à installer ou rénover ses intallations, en particulier avant de remettre les chevaux au vert.

Du fait de ses vertus énergétiques pour le cheval de sport, le foin “enrubanné” est souvent considéré comme un aliment de choix, adjuvant de la performance chez le cheval de sport.
Toutefois, certains soigneurs restent très réticents face à ce type de produit, dont l’odeur évoque celle de l’ensilage, classiquement donné aux bovins mais potentiellement générateur de coliques chez le cheval.
Que penser aujourd’hui de l’enrubanné ?
Les chevaux peuvent ils consommer, avec ou sans modération, ce fourrage moderne ?
Cheval Savoir fait le point.

Du fait de la multiplication des aliments pour les chevaux et de leurs caractéristiques nutritionnelles très variables, l’utilisateur à souvent du mal à objectiver ses choix. Le relationnel avec le vendeur, les propositions de sponsoring prennent le pas sur la logique zootechnique. Une démarche rationnelle consiste à analyser les rations proposées selon trois axes : la qualité, la facilité d’utilisation et le prix.

Dans son article assorti d’une vidéo didactique, Luc Tavernier nous a expliqué le mois dernier comment prendre les mesures nécessaires pour évaluer le poids et l’état corporel de votre cheval :
Estimez le poids et l'état corporel de votre cheval
Cheval Savoir vous propose ce mois-ci un module très simple d’emploi qui vous permet d’appliquer cette méthode pour estimer le poids de votre cheval.

Le rationnement du cheval est un mélange de théorie et de pratique. C’est la juste combinaison de ces deux types de connaissances qui permet de répondre à la demande physiologique du cheval.
Cheval Savoir entame une série d’articles ayant pour objectif de vous permettre de poser un diagnostic juste sur la qualité du rationnement de vos équidés.

Du fait de ses particularités anatomiques et physiologiques, et de sa grande sensibilité au stress, le cheval -particulièrement le cheval de sport- est très sujet aux ulcères gastriques.
Face aux classiques solutions médicamenteuses, un aliment nouveau, qui vient de faire son apparition sur le marché, semble ouvrir une autre voie dans la gestion des pathologies ulcéreuses.